Esther Zilberberg, alias "Estoucha", était une jeune juive polonaise communiste venue à Irun pour lutter contre le fascisme.
Son combat antifasciste, féministe et solidaire, son pacifisme au milieu du conflit, la dure adaptation au front, son amour pour la liberté du peuple ainsi que le grand sacrifice personnel. Toujours la sensation omniprésente de lutter pour une liberté aussi personnelle que sociale, aussi locale qu'internationale; et en parallèle, l'espoir d'une société meilleure.
Avec ce travail, nous voulons récupérer les noms des rues qui reflètent une période historique importante pour Irun: la Seconde République espagnole (1931-1939).
À cette époque, les rues d'Irun reflétaient dans leurs noms les idéaux républicains, représentés par les noms des personnages et des événements qui ont marqué ce moment historique.
Triptyque publié afin de compléter la "Carte sur le soulèvement militaire et la dictature franquiste"
Peut être collectée dans différentes entités et établissements de la ville.
Un voyage dans le passé à partir du présent
De l'Association républicaine Irunesa Nicolás Guerendiain, nous présentons une carte qui comprend 54 points de la ville liés au soulèvement militaire du 18 juillet 1936 et à la répression de la dictature franquiste à Irun.
La carte peut être collectée dans différentes entités et établissements de la ville.
La carte peut également être consultée dans une version interactive.
Le seul camp de concentration de Gipuzkoa encore debout. Ce pavillon est situé à côté de l'ancien bâtiment des douanes d'Irun.
Travaux effectués par Aiala Oronoz sur le camp de concentration de prisonniers d'Irun. (1939-1942)
Travaux effectués par Aiala Oronoz sur les cheminots sanctionnés à la gare d'Irun au fil des ans (1936-1943)
Travaux effectués par Aiala Oronoz sur les prisonniers irunaises qui se trouvaient à la prison d'Ondarreta au cours des années (1937-1947).
Le magazine Hitza a récemment fait une entrevue avec Aiala Oronoz sur les recherches effectuées depuis notre Association dans laquelle, entre autres choses sont recueillis les témoignages de refoulé pendant la guerre civile et du régime franquiste.
Aiala Oronoz Mitxelena
Entre la fin de 1942 et le début de 1944, plus de deux cents prisonniers du régime franquiste ont participé aux travaux de canalisation de la régate Olaberria à Irun.
Mertxe Tranche Iparragirre
Pourquoi Eloy Pablo Iglesias et son fils ont été emmenés au fort de Guadalupe rien connu le coup d'Etat du 18 Juillet?. Irun est entrée lorsque les troupes de Franco, qui a su tirer, qui s'arrêter, qui torture? La réponse est simple: parce qu'ils se connaissaient.
Iñaki Egaña (16-08-2006)
Une trentaine d'irunais, plus ou moins, furent passés par les armes par les fascistes, certains d'entre eux, blessés lors des derniers combats en défendant leurs positions et qui n'avaient pu être évacués. Comme dans tout le Gipuzkoa, la répression sur les femmes des militiens fut la plus sévère. A Irun, après la rall.e des rebelles on trouva une maxime pour la posterité: Maison non brûlée, maison mise à saca...
Durant la bataille qui s’est prolongée dans la zone d’Erlaitz, trois miliciennes des Asturies furent fusillés sur la route de Peñas de Aia, alors qu’elles s’apprêtaient à boire un peu d’eau de la fontaine. Elles auraient été enterrées sur le bord même de la route, mais on ignore l’endroit exact.
Extrait du Forum pour la Récupération de la Mémoire Historique.
Extrait du Forum pour la Récupération de la Mémoire Historique.
"Nous sommes en train de récupérer la Mémoire Historique de LLAGOSTERA-GIRONA et nous avons découvert que les miliciens suivants ont été enterrés dans notre ville: ISMAEL BALAGUER SANCHO, de BUÑOL-Valence; FRANCISCO TIFE SUNSUDEGUI, d’IRUN-Guipuzcoa - RÉFUGIÉE DE GUERRE: PASCUALA BUNAECHEA ECHEVARIA, d’AZPEITIA - Guipuzcoa -.
Si cela intéresse quelqu’un, nous pourrions indiquer l’endroit exact où ils sont enterrés. Dans quelques mois, la Mairie va ériger un monument aux fusillés et organiser une cérémonie pour rendre hommage aux miliciens et aussi à la réfugiée de guerre."