Le 25 septembre 2025 • Ateneo Kabigorri d'Irun • 19:30
50e anniversaire des dernières exécutions sous Franco
En 2012, le gouvernement basque a reconnu Jon Paredes Manot et Ángel Otaegi Etxebarria comme victimes de la violence de la dictature et leurs figures ont été réhabilitées.
Le 3 octobre 2024, le tribunal qui a jugé José Luis Sanchéz Bravo est déclaré illégal et illégitime. De même, le 16 juillet 2025, le tribunal qui a jugé Xose Humberto Baena est déclaré illégal et illégitime. Dans ces actes, les condamnations prononcées à leur encontre, pour lesquelles ils ont été condamnés à mort et fusillés le 27 septembre 1975 à Hoyo de Manzanares, sont déclarées illégales et illégitimes.
À l'heure actuelle, la demande visant à déclarer illégal et illégitime le tribunal qui a jugé Ramón García Sanz est en cours d'examen.
À l'occasion de ce 50e anniversaire, Manuel Blanco Chivite, condamné à mort lors d'un de ces procès, a publié un article dans lequel... "Hoy la pregunta es saber quién disparó sobre Baena, Sánchez-Bravo y los demás, saber quiénes los mataron, establecer la línea de mando y evidencia, desde los miembros de los tribunales militares, los miembros del Consejo Supremo de Justicia Militar que dieron el visto bueno a las condenas".
Vous pouvez le lire en cliquant sur le lien suivant.
A los 50 años: Los últimos fusilamientos de la Dictadura franquista (1975-2025)
Télécharger la déclaration de reconnaissance et de réparation de José Luis Sanchéz Bravo (03-10-2024)
Télécharger la déclaration de reconnaissance et de réparation de Xose Humberto Baena (16-07-2025)
Plus d'informations sur le film
En vente pendant la projection • 25 €
Ce livre, élaboré à partir des souvenirs et des témoignages directs de survivants, d'avocats, de proches et de militants antifascistes de l'époque, raconte l'histoire des quatre derniers conseils de guerre de la dictature franco-fasciste contre un groupe de résistants qui ont abouti aux dernières exécutions par fusillade menées par l'armée espagnole le 27 septembre 1975.
Dans un contexte de dictature, le terrorisme est la dictature et la résistance à la dictature est la lutte antiterroriste du peuple. Dans tout contexte de tyrannie, la tyrannie est du terrorisme et lutter contre la tyrannie, c'est lutter contre le terrorisme.
Les forces armées, policières et paramilitaires qui ont d'abord établi puis maintenu la dictature ou la tyrannie sont les bandes armées, en uniforme ou en civil, du terrorisme. L'exemple espagnol est paradigmatique. Quarante ans de dictature terroriste, après un coup d'État et une guerre déclenchée par l'armée devenue une force terroriste qui, après avoir vaincu les forces démocratiques de la IIe République, a prolongé cette même guerre par le biais d'une dictature.
La dictature, en tant que terrorisme d'État, est la plus dangereuse et la plus destructrice, car sa violation permanente et systématique de tous les droits humains affecte quotidiennement l'ensemble de la population de la manière la plus grave et dans tous les domaines de la vie publique et privée, familiale, professionnelle, collective, sociale, politique...
Conformément à son mode opératoire, l'État terroriste accuse de "terrorisme" tous ceux qui, en toute légitimité, lui résistent et s'opposent activement à lui. En ce sens, le comportement de la tyrannie s'apparente à celui du voleur qui, pour éviter d'être accusé, crie en montrant sa victime: "Au voleur, au voleur!".