Cette histoire a été écrite en euskara. L'Association a voulu faire une adaptation à la française à être compris dans cette langue.
Nous voulons faire comprendre qu'il n'y a une traduction littérale, en raison de la difficulté que cela implique.
Palentziako jolas-parke baten azpian topatu diren erailen amenez.
Julián-ek: “Si me vais a matar, que sea delante de mis hijos”
Falangistak: “No te apresures Julián, que no te va a pasar nada”
Gaur, haurrak zabuan olgetan,
atzo, eraikin ia denak ketan;
gaur, haurren barre-algara
atzo, famili amen negarra;
gaur, bake beltzezko ingurua
atzo, beltza zena: zerua
Bala bat txistuka,
gelditu ezin den trena bezala,
geltokira ez, gizonengana doala bala;
ausart koldarrek, oldar batean tiro koldarra,
benetako ausarten zain, lurreko belarra;
bihotza ezkerrean, gorri odola,
askatasuna mihian, begietan zeru-zola.
Urteak joan, urteak etorri,
hara ze ironia,
orain parke bat dena,
lehen hilerria;
gurutzeen ordez leriak,
hildakoen ordez biziak;
negar ohia estaltzen du irriak,
zaharren azal zimurra haur jaioberriak,
krudelkeria, umeen bihurrikeriak.
Nahigabeko omenaldia
parkea egitean,
nahiz oraindik egon memoria
ehortzia lurpean,
udaberriro irtengo da, loreen bitartez,
eta hori ezingo du inork ekidin,
hala da, halabeharrez.
Gaur loratzen dira hasiak
atzo ereiniko hazia
Txori-txiki
En hommage aux assassinés découverts dans un parc de Palencia
Julien: “Si vous allez me tuer, faites le devant mes enfants”
Les phalangistes: “e presses pas Julien, il ne va rien t'arriver”
Aujourd'hui, les bambins en train de s'amuser sur les balançoires,
hier, presque toutes les masures enfumées,
aujourd'hui, les rires sonores des bambins
hier, les pleurs des mères de famille,
aujourd'hui, un environnement de paix noire
hier, ce qui était noir: le ciel.
Le sifflement d'une balle,
qui va tel un train ne pouvant s'arrêter,
non vers une gare, la balle fonce sur un homme,
lâches courageux, dans une rueé un lâche coup de feu,
l'herbe du sol dans l'attente du véritable courageux;
le coeur à gauche, rouge le sang,
la liberté sur la langue, dans les yeux l'horizon.
Avec l'échéance des années,
que d'ironie,
ce qui est à ce jour un parc,
fut en son temps un cimetière:
des balançoires à la place de croix,
des vivants à la place des morts;
ce qui, avant, était une lamentation couverte par les rires,
la peau ridée des anciens, êtres nouveaux-nés
de la cruauté aux expliégleries enfantines.
Hommage d'affliction
en façonnant le parc,
quoique la mémoire soit toujours présente,
ensenvelie sous terre,
chaque printemps arrivera lorsque pousseront
les fleurs,
Et ça, nul ne pourra l'empêcher,
c'est comme ça et tel se doit d'être nécessairement.
Aujourd'hui, fleurissent les principes
des semences jetées hier.
Txori-txiki