Après le coup d'État de 1936, le premier mouvement de fuite et d'exil massif a eu lieu à Irun à la fin du mois d'août et au début du mois de septembre 1936.
L'avancée des troupes franquistes avec la prise de Pikoketa et de Punttas, le bombardement de San Marcial et d'Irun même par les avions "Caproni 101" ont conduit au vidage progressif de la ville frontalière et de la ville voisine d'Hondarribia.
L'association Intxorta 1937 Kultur Elkartea, en collaboration avec la Diputación Foral de Gipuzkoa, a réalisé de nombreuses recherches sur l'exil, en particulier celui des enfants du Gipuzkoa. Notre association a rassemblé les données de plus de 1600 enfants d'Irun et les a intégrées dans une base de données.
De l'Association républicaine Irunesa Nicolás Guerendiain, nous présentons une carte qui comprend 54 points de la ville liés au soulèvement militaire du 18 juillet 1936 et à la répression de la dictature franquiste à Irun.
La carte peut être collectée dans différentes entités et établissements de la ville.
La carte peut également être consultée dans une version interactive.
Le seul camp de concentration de Gipuzkoa encore debout. Ce pavillon est situé à côté de l'ancien bâtiment des douanes d'Irun.
Travaux effectués par Aiala Oronoz sur le camp de concentration de prisonniers d'Irun. (1939-1942)
Travaux effectués par Aiala Oronoz sur les cheminots sanctionnés à la gare d'Irun au fil des ans (1936-1943)
Travaux effectués par Aiala Oronoz sur les prisonniers irunaises qui se trouvaient à la prison d'Ondarreta au cours des années (1937-1947).
Vous trouverez dans cette rubrique le nom des femmes et des hommes d’Irun, victimes des représailles du franquisme ou comme conséquence de la guerre civile.
Font: Pedro Barruso
Cette liste est loin d’être complète. Par conséquent, si vous connaissez d’autres personnes ou si vous détectez une erreur quelconque, nous vous saurions gré de nous le faire savoir.
Pour trouver une personne concrète, il suffit de taper son prénom ou son nom de famille.
Iñaki Egaña (16-08-2006)
Une trentaine d'irunais, plus ou moins, furent passés par les armes par les fascistes, certains d'entre eux, blessés lors des derniers combats en défendant leurs positions et qui n'avaient pu être évacués. Comme dans tout le Gipuzkoa, la répression sur les femmes des militiens fut la plus sévère. A Irun, après la rall.e des rebelles on trouva une maxime pour la posterité: Maison non brûlée, maison mise à saca...
Vous trouverez ici les hommes et les femmes, habitants d'Irun, qui, après la Guerre Civile, ont rejoint la guerrilla ou ont combattu durant la IIème Guerre Mondiale.
Durant les 40 années de dictature, ainsi que durant les années de transition, de nombreux hommes et femmes sont décédés en luttant pour la défense de la liberté et contre le régime. La plupart des cas sont tombés dans l'oubli et sont restés impunis. Cette liste prétend leur rendre hommage et revendiquer leur mémoire.