Interview sur Radio Irun avec les deux intervenants (à partir de 1:11:14)
En juillet dernier, le "Projet de Loi sur la Mémoire Démocratique" a été approuvé par le Conseil des ministres. Il sera prochainement débattu devant les Tribunaux pour son approbation définitive
De son côté, le Parlement du Pays Basque présentera prochainement la "Loi de la Mémoire Historique et Démocratique du Pays Basque"
La "Réunion d'État des collectifs de Mémoire Historique et des Victimes du Régime Franquiste" a rédigé un manifeste dans lequel, entre autres, ils disent ce qui suit:
Notre Association organise un Talk-débat pour discuter de ces questions dans lequel nous aurons Pablo Mayoral Rueda (Président de "La Comuna de presos y presas del franquismo") et Josu Ibargutxi San Pedro (Promoteur de la "Plateforme basque contre les crimes du franquisme")
Il a été arrêté par la police franquiste (BPS) en juillet 1975 et soumis à une cour martiale en septembre 1975, dans laquelle la peine de mort a été demandée. Il est condamné à 30 ans de prison, dans l'un des 4 conseils de guerre, cet été-là, au cours duquel 11 condamnations à mort sont prononcées et pour lesquels cinq jeunes antifascistes sont assassinés le 27 septembre 1975, dernières exécutions franquistes.
Il était dans les prisons franquistes de Carabanchel, Carthagène et Cáceres, il a été libéré le 9 novembre 1977, après avoir passé près de 3 ans en prison.
Il a continué à être membre du P.C.E. (m-l) jusqu'en 1992, et a collaboré à La Editorial Vanguardia Obrera SA jusqu'en 2005. Il collabore actuellement avec la maison d'édition "El Garaje Ediciones".
Il fait également partie de “La Comuna de presos y presas del franquismo”, dont il est actuellement président.
En 2013, à Buenos Aires, il a poursuivi dans le cadre de la "Querella Argentina", entre autres, l'ancien ministre du Travail franquiste Fernando Suárez, accusé d'avoir participé, au Conseil des ministres du 26 septembre 1975, à condamnés et pour lesquels ils ont été abattus, par la police armée et la garde civile, cinq jeunes antifascistes: Xosé Humberto Baena, José Luis Sánchez-Bravo, Ramón García Sanz, Ángel Otaegui et Juan Paredes Manot.
Prisonnier du régime franquiste de 1968 à 1977 pour son appartenance à l'ETA. Condamné à 56 ans de prison par plusieurs tribunaux franquistes (TOP-Tribunal de l'ordre public, à 6 ans de prison; et par deux tribunaux militaires dans deux conseils de guerre à 50 ans de prison). Il est interné dans diverses prisons de l'État espagnol (Burgos, Soria, Madrid, Santander, Ségovie, Puerto de Sta. María...). Pendant la période carcérale, il évolue idéologiquement, quitte l'ETA et rejoint l'organisation LCR. Il a participé à la soi-disant "Evasion de Ségovie" en avril 1976, au cours de laquelle il s'est évadé avec 28 autres compagnons, dont la plupart ont ensuite été arrêtés. Une fois détenu par la garde civile dans les montagnes navarraises, il a été transféré à l'ancienne prison de Puerto de Santa María, d'où il a été libéré en 1977.
Co-fondateur de l'Association Basque "Goldatu", créée dans le but d'organiser les personnes qui ont lutté contre le franquisme dans sa dernière étape : la génération qui, à partir des années soixante, a affronté la dictature et a subi, pour cette raison, la torture , la prison, la mort, l'exil, la clandestinité et les représailles les plus diverses.
“Goldatu” (www.goldatu.eus) est une association plurielle et indépendante dont le référent est le même que cette génération a toujours partagé: la lutte pour la liberté et la défense des droits du Peuple Basque et de toutes les personnes et Peuples, avec en pour construire un monde meilleur et plus juste.
Promoteur de la "Plateforme basque contre les crimes du franquisme" après avoir comparu en avril 2012 avec d'autres collègues en tant que plaignant contre Franco devant le tribunal de Buenos Aires. Ladite plate-forme est un participant au coordinateur de l'État CEAQUA (www.ceaqua.org) qui intègre les plates-formes de divers territoires de l'État espagnol.