Association Rèpublicaine Irunaise
"Nicolás Guerendiain"
La défense des valeurs républicaines et la récupération de la mémoire historique

Conférence "Guerre civile et exil à Irun"

Vendredi 29 septembre à 19h00 au Centre Civile Palmera-Montero.

Affiche

En annonçant le soulèvement d'une grande partie de l'armée (surtout au Maroc et aux îles Canaries), le samedi 18 juillet 1936, les conseillers républicains de la ville d'Irun ont envoyé un appel aux bénévoles. Il y avait plus de 4 000 fusils de format différent et très peu de munitions.

Bientôt, le conseil de défense - organisé par les partis républicains et les syndicats - a divisé les secteurs en groupes PSOE (socialiste) PCE (communiste) CNT-FAI (anarchistes) PNV (nationalistes basques) IR (radicaux de gauche): chacun serait en charge D'une partie du front.

A Pamplona, où se trouvait le chef de l'insurrection (General Mola), les bataillons fascistes étaient groupés armés. Les carlistes (ultraconservateurs), certains Falangistes fascistes. La Garde civile, après avoir exécuté ses chefs fidèles au serment républicain, a renforcé les colonnes fascistes dirigées par le colonel Beorlegui, vétérans des guerres coloniales (RIF). Les colonnes insurgées se sont précipitées vers Endarlatza. Mais les républicains avaient fait passer le pont sur la Bidasoa. La lutte a continué dans les montagnes qui forment un cercle à l'est et au sud d'Irun.

Les civils se sont affrontés avec les militaires rebelles et ses alliés. Mola a fait appel aux Regulares (mercenaires marocains) et aux éléments Tercio (légion), bien armés, bien armés et abondants d'artillerie. Ses cadres (militaires professionnels) étaient évidemment supérieurs aux chefs de la milice civile républicaine.

Grâce à l'alliance des Carabineros, les républicains se sont organisés à la suite des combats. Certains anciens, anciens combattants de guerre des antifascistes du 14ème, de la gauche, de la France, de la Belgique et de l'Italie ont formé et ont encadré les recrues inexpérimentées mais courageuses.

L'offensive des fachosos a patiné, les positions perdues pour la journée ont encore été prises la nuit avec de la dynamite ou des bras blancs. Attaquant de bas en haut, les rebelles ont subsisté avec des pertes terribles. Derrière le mont St. Martial qui domine Irun, une route d'accès s'appelait "matamoros". Parmi les assaillants, plusieurs chefs militaires importants ont été tués. Furieux contre cette résistance inattendue, Mola recourt aux constructions de guerre des insurgés Mussolini (Caproni) et des constructions de guerre insurrectionnelles.

Mola a volé de Mussolini quelques groupes de petits chars d'assaut "Ansaldo Fiat" très mobiles dans la montagne. Dans les rangs républicains, l'armement disparatado - a été aggravé par le manque de munitions - et la fermeture de la frontière française.

La chute républicaine a été suivie par l'exode massif de la population fuyant la forte répression des vainqueurs .....

Exil

Photos de la Conférence

Fotos

Jose Luis Lacour Mirón

Jose Luis Lacour Mirón

Il est né à la fin des années 1920, fils d'un père français et d'une mère iranienne. À l'âge de 8 ans, il rencontra la ville assiégée aux rebelles à l'été 1936, traversant le pont de l'avenue sous des balles ennemies.

Basé dans la région de Poitou-Carentes, il est diplômé en droit et en économie de l'Université de Poitiers. L'inspecteur du Trésor et expert en comptabilité a occupé plusieurs postes officiels au ministère des Finances dans sa région, en recevant plusieurs décorations.

Grand conférencier et porteur d'idées républicaines, il consacre sa période de retraite à la divulgation de ses expériences sur la guerre civile, dans le cadre de la mémoire historique, dans de nombreuses écoles.

Il est un témoin essentiel de l'exil motivé par le coup d'Etat en 1936.